La fin des feux de cheminées ?
vraie-fausse idée....
Vallée du Rhône , Hautes-Pyrénées , Rennes , Morbihan, Alsace , Lille , Orléans , Marseille et Nice, Paris depuis plus de trois semaines….
Toutes ces villes ou régions ont connu des "épisodes" de pollution aux particules fines au mois de décembre 2016.
En Lorraine, on a même parlé de "neige de pollution" [9] et en Haute-Savoie, de "pluies de particules fines" [10]…
En réalité, si l’on regarde la presse régionale et locale, on s’aperçoit que la France entière est touchée par le phénomène. Certains lieux inattendus, comme la vallée de l’Arve [11] près du
Mont-Blanc sont même « abonnés » aux pollutions aux particules fines [12]. À l'hôpital de Sallanches, 30% d'enfants en plus sont admis pendant les pics de pollution…
A regarder la carte interactive proposée par the World Air Quality Index, aucune région française n’est à l’abri, même si, par rapport à la Chine, la France et ses voisins paraissent relativement
épargnés (encore que l’Italie du Nord semble traverser une mauvaise période en ce qui concerne les particules fines) [13].
Pour autant, personne, aucun scientifique, ne remet en cause le lien entre la qualité de l’air et la santé. Les chiffres officiels sont même inquiétants. Près de 50 000 décès par an sont causés par
les particules fines « PM 2,5 » selon l’agence Santé Publique France [14].
Il y aurait donc, dans chacune de nos régions, de nos villes, un danger considérable pour la vie de nos enfants et petits-enfants, et dont l’ensemble des journaux se font le relais. Et pourtant, ce
cauchemar n’entraîne aucune politique immédiate et d’envergure, comme le ferait n’importe quelle autre catastrophe naturelle, tels une tempête ou un tremblement de terre.
Pourquoi ?
La réponse est simple : le phénomène dont nous parlons, bien que réel, bien qu’admis par tous (ce qui est suffisamment rare pour être souligné), est complexe. Il ne s’agit pas d’un problème parmi
tant d’autres mais d’un cumul de problèmes. Surtout, les solutions demandent d’importants sacrifices à ceux qui sont concernés.
Comme l’enfant, confus devant sa chambre à ranger, ne sait pas par quel bout commencer, nous nous demandons ce qu’il faut faire pour résoudre le problème de la pollution de l’air, sans risquer de
remettre fondamentalement en cause nos modes de vie collectifs et individuels.
Dans les grandes lignes, on retrouve, au niveau des particules fines émises par les activités humaines, des grands secteurs responsables : le secteur tertiaire et résidentiel, l’industrie, les
transports et l’agriculture, bref presque tout le monde.
Certains préconisent d’interdire les activités responsables comme le chauffage au feu de bois ou le diesel, mais c’est voir le problème par le petit bout de la lorgnette. En réalité, il faudrait
commencer par établir une analyse fine des problèmes que l’on veut résoudre, en tirer des conclusions plus précises et mieux documentées avant de lister les solutions et de les mettre en œuvre…
Vaste programme ! On y va ?
Particules fines, quèsaco ?
Sont mises en cause les « particules fines » ou particules de suspension, c’est-à-dire la poussière de l’air.
On utilise le mot « suspension » parce qu’elles ne sont pas posées au sol. Elles volettent dans l’air et nous les respirons. Ainsi, dans la résolution du problème, entrent en compte non seulement la
question de la production des particules fines, mais aussi celle de leur « transport ». Par exemple, le trafic routier ou les machines pour ramasser les feuilles ont pour conséquence directe de les
lever. C’est aussi le cas de l’aération dans le métro ou dans les parkings.
L’action du vent et les conditions météorologiques sont, du reste, déterminantes. C’est la raison pour laquelle le plus souvent les autorités informent les citoyens que les niveaux de particules
fines recommandés sont dépassés, tout en attendant des conditions météos meilleures.
La plupart des particules qui forment les nuages de fumée couvrant nos villes et parfois nos campagnes ne sont pas visibles à l’œil nu.
Et pour cause, elles sont minuscules ! On les classe en quatre catégories en fonction de la taille de leur diamètre en micromètres :
- PM 10 (moins de 10 micromètres de diamètre)
- PM 2,5 (moins de 2,5 micromètres de diamètre)
- PM 1 (1 micromètre de diamètre)
- PM 0,1 (moins de 0,1 micromètre de diamètre)
PM fait référence à « Particulate Matter » en anglais.
Parmi ces particules, certaines sont produites naturellement : les poussières de sable du désert, les résidus d'éruptions volcaniques ou d’érosion par le vent ou encore celles créées par les
incendies de forêt.
Le reste provient de l’activité humaine. Et les sources de création sont multiples : chauffage, travaux, activités industrielles en tout genre, freinage des voitures, des trains et des métros,
combustion des véhicules, épandages d’engrais et de pesticides, consommation de tabac, etc. Souvent ces particules sont issues d’une réaction chimique (on les appelle alors particules
secondaires).
A ces particules fines qui polluent l’air s’ajoutent d’autres polluants comme du dioxyde d’azote (NO2), des oxydes d’azote (NOx), des composés organiques volatils (benzène par exemple), du dioxyde de
soufre (SO2), du plomb, de l’ozone, du monoxyde de carbone (CO), ainsi que divers autres métaux lourds, comme l’arsenic ou le cadmium (et la liste n’est pas exhaustive !).
Mais le terme « particule » ne renvoie pas à une catégorie définie de polluants. Ce qui compte, c’est la taille. (Pour trouver le détail de la constitution des particules fines (PM), voir la
liste en bas de cette lettre).
A quel moment tire-t-on la sonnette d’alarme ?
Les autorités s’inquiètent de la pollution de l’air lorsque le seuil d’information et de recommandation du public est atteint ou, pire, lorsque l’on a dépassé le seuil d’alerte.
Ces seuils sont fixés par les administrations (préfectures en France) en fonction de la législation européenne.
A titre d’exemple, l’Ile-de-France dispose d’une procédure d’information pour 4 polluants [15] :
>> Le dioxyde de soufre (SO2)
>> L’ozone (O3)
>> Le dioxyde d'azote (NO2)
>> Les particules (PM10)
Pour les particules fines, le niveau d’information est atteint à 50 µg/m³ (en moyenne sur 24h) et le niveau d’alerte à 80 µg/m³ (en moyenne sur 24h).
Quels effets sur la santé ?
Les autorités de santé connaissent avec certitude les méfaits des particules fines depuis un certain temps déjà :
Dans un rapport de 2012, le CIRC a estimé que les particules fines peuvent être considérées comme cancérigènes (dans la catégorie : cancérigène certain).
Selon l’Institut National contre le Cancer (InCA), les particules fines représentent l'un des principaux facteurs de risque liés à la pollution de l'air en milieu urbain.
L’OMS avait publié un rapport en 2003 (déjà !) [16] dont les conclusions étaient sans appel.
Les particules fines ont un effet notable sur :
les pathologies respiratoires chroniques, dont l’asthme,
les maladies cardiovasculaires,
l’espérance de vie, qui serait réduite de 2 ans selon certains scientifiques pour des expositions prolongées aux particules fines,
les publics fragiles : nourrissons, enfants, personnes âgées ou malades.
Les hôpitaux, de leur côté, enregistrent des taux d’hospitalisation sensiblement plus élevés lors des pics de pollution de l’air qui sont plus fréquents et dont la durée s’allonge chaque
année.
Qui sont les coupables ?
Le risque lié aux particules fines semblait avoir été réduit ces dernières années. Il est soudain réapparu en décembre 2016 en raison, nous dit-on, d’une météo peu clémente.
Malheureusement, le vent (ou plutôt son absence) est là pour nous rappeler que nos modes de vie n’ont toujours pas changé et que les mesures prises, notamment lors du Grenelle de l’Environnement, ne
sont que des rustines posées sur un pneu trop usé.
L’inquiétude grandissant, et les responsables politiques voulant montrer qu’ils sont prêts à agir, il a fallu trouver des coupables. On en a repéré trois ces derniers temps :
le chauffage au bois,
le diesel,
l’Allemagne [17].
En ce qui concerne le premier, il est vrai que personne ne le défend. Le chauffage au bois produit de nombreuses particules fines et autres polluants, notamment du benzène qui est hautement
cancérigène.
Sont pointés du doigt les poêles à bois, en augmentation depuis… le Grenelle de l’Environnement, car l’usage du bois pour le chauffage permet de réduire l’émission de CO2 dans l’air, et donc le
réchauffement climatique !
Il apparaît cependant qu’à Paris seulement 4% de la pollution aux particules fines seraient dûs aux feux de cheminées parisiens. Le reste viendrait des particules fines produites par le bois de
chauffage venu d’ailleurs, des autres régions de France, voire des pays voisins.
L’interdiction des feux et des poêles à bois n’aurait donc qu’un effet limité (à Paris en tout cas).
Par ailleurs, selon le site de surveillance de l’air de Paris [18] :
« la tendance pour les PM10 (inférieures à 10 µm) et les PM2,5 (inférieures à 2,5 µm) est globalement stable ces dernières années, avec des niveaux largement supérieurs aux valeurs limites à
proximité du trafic.»
Donc, les voitures et les camions...
Quid du diesel ? Il est pointé du doigt par certains responsables politiques. D’autres personnes accusent Total de manipuler l’opinion en influençant les journalistes pour que le public se tourne
vers des moteurs à essence. Sur ce sujet, le témoignage de Daniel Legrou, ancien de chez Renault ayant travaillé sur les moteurs diesel, est intéressant [19].
Selon lui, les moteurs diesel ont fait d’énormes progrès depuis des années et ne polluent pas plus que les moteurs à essence. Il préfère mettre en cause le comportement des conducteurs et l’absence
de volonté politique d’imposer aux voitures des systèmes efficaces de réduction de la consommation.
Il rappelle ainsi que :
« le Centre Technique Renault de Rueil avait équipé une Renault 14 (la “poire”) d’une transmission à variation continue qui gérait électroniquement le bon rapport, le moteur fonctionnant sur deux
modes seulement, « ralenti et pleine charge ». La pédale d’accélérateur ne commandait pas le moteur, mais la transmission, pour lui faire part de l’intention. En simulation taxi dans Paris, la
consommation n’était que de 3 l/100, pendant que sa copine « normale » était dans la zone 10 à 14 l/100 km ».
Sa conclusion sur le sujet est qu’aucune voiture ne devrait maintenant avoir besoin de plus de 2 à 3 litres de carburant/100 km.
En attendant, personne ne semble remettre en cause les vols aériens ou l’agriculture dont la part dans l’émission de particules fines n’a fait qu’augmenter ces dernières années.
Pourquoi ? Tout simplement parce que derrière chaque « coupable » potentiel, il y a des personnes, des métiers, des « emplois », des familles entières, des activités économiques stratégiques,
etc.
Chacun défend ses intérêts, pour ne pas dire sa survie.
Et quand on y regarde de près, il est certain que l’on ne sait pas qui doit faire un effort en premier :
l’industrie est morose depuis des années. La réglementer davantage, c’est prendre le risque d’augmenter les délocalisations ;
les agriculteurs sont très endettés et exsangues ;
les travailleurs, dans l’ensemble, sont fatigués et « auto-dépendants ». En Ile-de-France, s’ils prennent les transports en commun, ils sont serrés comme des sardines et s’ils prennent le vélo, ils
s’exposent aux particules fines ! C'est le serpent se mord la queue !
les avions sont nécessaires au commerce international ;
le chauffage au bois est bon pour nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre et représente 20 000 emplois non délocalisables ;
le diesel est une spécificité française, les moteurs sont plus propres qu’avant. L’interdire reviendrait à donner un coup de pouce à la croissance allemande !
etc, etc.
Enfin, pour ce qui est de l’Allemagne, même s’il est certain qu’une partie de la pollution actuelle aux particules fines vient d’Europe du Nord, il est évident que ni les franciliens, ni les français ne peuvent s’exonérer aussi facilement de leur responsabilité !
Quelles solutions ?
Alors, que faut-il faire ? Il est évident que le problème des particules fines concerne absolument tout le monde, que ce soit en ville ou à la campagne, au nord comme au sud, sur le littoral, dans
les terres ou à la montagne.
Certaines personnes, désespérées, n’envisagent qu’une solution : la réduction de la population. Cela me paraît excessif et dangereux.
Nous n’avons aucune maîtrise réelle sur la démographie et, quoi qu’il arrive, si les niveaux de pollutions continuent à augmenter, elle baissera, malheureusement, sans qu’on ait besoin de
l’aider.
Il est bien plus intéressant d’envisager des changements qui pourraient rendre nos vies, tout à la fois plus agréables, plus saines et moins polluantes.
Distinguons deux niveaux d’action, à la fois pour protéger sa santé et participer à l’effort commun (l’idéal étant de pouvoir faire évoluer ses comportements dans une direction qui nous est
agréable).
1. Individuel
Améliorer ses équipements : plutôt que de changer de voiture, ce qui incite à la consommation, il est peut-être préférable de la mettre à jour. Il existe des systèmes améliorant les moteurs ou les
pots d’échappement pour les moteurs diesel et essence. Pour le chauffage au bois, c’est la même chose. Il existe des filtres à particules pour les cheminées et les poêles.
Mieux organiser ses déplacements : on savait qu’utiliser la voiture n’était pas très bon pour la planète. Mais là, il s’agit de votre santé. Et la pollution des voitures, on l’a vu, ne joue pas que
sur les émissions de CO2. Freins, embrayages, usure de la chaussée et des pneus : voitures et camions ont un rôle déterminant dans la production de particules fines.
Conduire en souplesse en évitant les à-coups et les accélérations subites.
Consommer des aliments locaux et de saison (pour limiter les transports des produits).
S’habiller plus chaudement (pour diminuer nos besoins en chauffage).
Les conseils ci-dessus sont connus, pour l’essentiel. Mais la pollution aux particules fines nous rappelle l’urgence dans laquelle nous nous trouvons de devoir les appliquer, non pas pour la santé
de la planète (objectif abstrait pour certains), mais pour notre santé directement.
On pourrait multiplier les conseils et les astuces et sans doute en avez-vous un certain nombre à partager. N’hésitez pas à nous les envoyer par mail ou à mettre un commentaire sur notre site
Internet.
2. Collectif (qui repose sur l’action des autorités influencées par les citoyens) :
Limiter encore la vitesse dans les villes.
Améliorer les moteurs (encore) dans tous les domaines, et notamment l’aviation.
Améliorer les flux de circulation.
Favoriser le transport ferroviaire par rapport à la route.
Améliorer l’isolation des bâtiments.
Améliorer les transports en commun, les axes pour vélo et transport « propres ».
Développer les plateformes de véhicules accessibles au plus grand nombre (pour les villes).
Favoriser l’essor et l’amélioration des véhicules électriques ou hybrides (avec un bémol à cause des batteries).
Favoriser la consommation locale des produits de première nécessité.
Encourager le développement de l’agriculture biologique sans engrais, ni pesticide.
Planter des arbres, favoriser l’agroforesterie.
Etc.
Là aussi, il y aurait sans doute beaucoup à dire. D’autres solutions sont à envisager.
Il est certain que la question de la qualité de l’air (comme celle de l’eau) mériterait d’être au cœur des débats politiques, à plus forte raison, à l’aube d’une période électorale !
Et la liberté, me direz-vous ?
C’est là toute la difficulté de l’opération.
Pour notre santé, nous devons travailler à améliorer l’environnement dans lequel nous vivons. Toutefois, à multiplier les interdictions, nous risquons de créer l’effet inverse de ce que nous
recherchons. Il y a un risque de démobilisation et de lassitude face aux efforts qu’il faut déployer.
Personne n’a vraiment envie d’être trop culpabilisé non plus : c’est déprimant et cela n’avance à rien. Mieux vaut envisager les solutions et voir les changements utiles à tous qui peuvent être mis
en place.
C’est la raison pour laquelle il est bon de discuter de ces problématiques et toujours favoriser les solutions souples, intelligentes, qui nous donnent de la hauteur.
Le critère premier devrait être l’harmonie. Dans quelle mesure les décisions prises (individuelles ou collectives) nous permettent-elles de vivre davantage en paix avec nos voisins, en paix avec
nous-mêmes ?
Indéniablement, on y arrive mieux dans un environnement sain, préservé, où la nature reste présente ! C’est pour cela qu’en attendant de trouver les meilleures solutions pour régler la question des
particules fines (qui reviendra de manière chronique), plantons des arbres !
Je vous souhaite à tous une belle année 2017 de paix ! Je vous souhaite également de parvenir à faire face dans la joie à tous ces défis qui se présentent à nous. C’est elle qui nous donne la force
d’espérer et d’agir.
Bonne année,
Augustin de Livois
PS : Ne ratez pas la Rencontre avec le Pr Michel Lejoyeux ! Ce psychiatre-addictologue (au nom évoquateur) nous présentera son programme inédit pour une année 2017 de bonne humeur... De quoi
commencer (et terminer) l'année en beauté! Plus d'informations ici.
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Liste des particules fines [20] :
Les PM 10 recouvrent des:
1. particules issues du trafic routier :
arrachées à la chaussée (quartz, gypse) par les pneus des véhicules,
le sel et le sable répandus sur les chaussées en hiver,
issues des pneus (noir de carbone, calcium, soufre, zinc...) ; un pneu perd 10 % de sa masse au cours de sa durée de vie,
en provenance des freins et de l’embrayage (fibres d’amiante),
venues des pots d'échappement (fer, plomb, carbone, oxydes métalliques comme les oxydes de calcium provenant des additifs des lubrifiants et l'oxyde d'aluminium provenant des supports des
catalyseurs).
2. cendres volantes issues de la combustion au charbon et au fioul lourd (en diminution en France).
3. fibres d’amiantes (héritage malheureux des techniques d’isolation des années 70).
4. éléments d’origine naturelle, notamment :
des matériaux terrigènes (oxydes d'aluminium, silice)
du carbone organique
du carbone élémentaire
des sulfates
des nitrates et de l'ammonium
des embruns (HCI) et d’autres éléments issus de l’érosion.
Les PM 2,5 regroupent des :
1. particules issues du trafic routier : halogénures, bromures et chlorures de plomb volatils à la température du gaz à l'échappement, mais qui ensuite, par hydrolyse de ces sels, engendrent
dans l'atmosphère des acides chlorhydriques (HCl) et bromhydriques (HBr).
2. particules de diesel
3. micro-suies qui proviennent de la combustion du fioul (chauffage, diesel), de l’essence, du kérosène et du gaz. Ces micro-suies seraient « les plus dangereuses pour la santé humaine, car elles
sont susceptibles de pénétrer dans les alvéoles pulmonaires » [21].
4. métaux lourds
Ces minuscules particules PM2,5 sont les plus inquiétantes car elles s’agrègent à d’autres polluants et forment d’improbables cocktails dont personne ne mesure pleinement les conséquences. Leur
taille rend évidemment difficile leur traitement et la prise de conscience du danger qu’elle représentent.
Source: l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle