Qui ne
connaît, dans son entourage, une personne diabétique ?
Cette maladie concerne 2 millions de Français et plus de 100 millions de personnes à travers le monde. On parle désormais d’épidémie planétaire puisque même les pays pauvres sont frappés par un
fléau que l’OMS définit désormais comme une priorité de santé publique. Il devient effectivement urgent de rechercher les vraies causes de cette véritable pandémie ! Car jusqu’à présent,
seuls les facteurs de risques ont été identifiés. La prévalence du mal augmente parallèlement à certaines évolutions (urbanisation, vieillissement, sédentarisation, développement de l’obésité,
pollution chimique…) ou à des tendances de consommation (tabac, alcool, malbouffe…), mais aucun de ces facteurs, ni leur totalité, ne peuvent suffire à expliquer pourquoi un individu, à un moment
donné de sa vie, va développer une hyperglycémie chronique qui va lui dérègler le pancréas. Les mauvaises habitudes alimentaires ? Elles sont apparemment prédisposantes dans la mesure où plus
l’alimentation de type occidental se répand dans une population, plus l’incidence du diabète y progresse. En laboratoire, les chercheurs ont réussi à reproduire des « diabètes
expérimentaux », c’est-à-dire la destruction des cellules productrices d’insuline chez des animaux gavés de glucose. Inversement, certains régimes, comme celui du Dr Gabriel Cousens,
semblent capables à eux seuls de renverser le processus pathologique. Le célèbre médecin américain a conçu un programme qui promet la guérison du diabète en seulement…. 21 jours.
Mais qui ne connaît également, dans son entourage, des contre-exemples parfaits de gens à l’hygiène de vie déplorable, qui mangent n’importe comment, et dont le pancréas affiche pourtant une
santé insolente ? Moi, j’en connais un dans ma famille proche, un oncle de 75 ans qui pèse deux quintaux depuis des lustres, use et abuse de la bonne chère depuis toujours, engloutit
chaque année des hectolitres de sodas sucrés, n’a jamais fait aucun sport, et qui ne manifeste pourtant aucun signe de trouble métabolique, ni a fortiori de déséquilibre glycémique. Un
praticien de médecine classique m’objecterait sans doute que mon tonton a la chance d’avoir de bons gènes protecteurs, mais c’est un peu court. Même les médecines naturelles seraient bien en peine
d’élucider le fait que son « terrain » corporel, du moins dans sa sphère digestive, demeure en excellent état. Le clé d’un tel mystère, c’est dans la médecine nouvelle du Dr
Hamer qu’on peut la dénicher : comme l’a découvert le médecin allemand, toute maladie - aussi favorisée soit-elle par des facteurs environnementaux -, ne se déclenche qu’à la suite
d’un choc psycho-émotionnel intense ressenti avec impuissance. Lequel ? Pour le savoir, il convient d’examiner la fonction biologique de l’afflux de glucose dans le sang. Celui-ci permet
aux muscles d’être plus performants et de résister à une situation excessivement stressante. Donc, le diabète est avant tout une solution de survie mise en œuvre par le cerveau archaïque
lorsqu’il estime que son propriétaire a besoin d’énergie supplémentaire pour résister à une menace vitale, par exemple une agression. Évidemment, c’est un peu plus compliqué et subtil que ça.
La notion de « répugnance » vient nécessairement s’ajouter à celle de résistance pour faire le lit de la maladie diabétique. Dans Néosanté (numéro 5, octobre 2011), sous la
plume du Dr Eduard Van den Bogaert, nous avons d’ailleurs consacré un dossier complet au décodage psychobiologique du diabète. Comme il fait partie des articles accessibles gratuitement sur
notre site, vous pouvez le (re)lire en cliquant
ici. Pour vous éclairer davantage , je vous offre en sus un extrait du SENS DES MAUX, le livre en 3 tomes de l’écrivain belge Bernard Tihon, dont nous sommes les fiers et heureux éditeurs.
Vous trouverez son article sur le sens du diabète ci-dessous, après ma signature.
Le numéro de mars 2015 de Néosanté, celui qui vient juste de sortir, consacre aussi son grand dossier au diabète. Ce texte n’est pas l’œuvre d’un expert « décodeur », mais celui d’un
médecin tout ce qu’il y a de plus orthodoxe, le Dr Jean-Michel Crabbé.
Contrairement à la grande majorité de ses confrères, ce généraliste français prend cependant la peine de réfléchir et de remettre en question les théories officielles qui ne donnent pas satisfaction.
Il étudie notamment la chronobiologie, le sommeil, les rêves et ce qu’il appelle les « interactions psychosomatiques » à l’origine des maladies. Son article de Néosanté est un
résumé du livre « Tempête sur le diabète », qu’il vient de publier et dans lequel il plaide pour un tout autre modèle « révélant les causes profondes du diabète et de son
extension alarmante ». Pour lui aussi, les dérives nutritionnelles n’expliquent pas tout. À ses yeux, la rupture du lien ancestral avec la nature, l’exode rural et la destruction des
communautés traditionnelles « représentent des stress considérables et même un danger pour la survie de l’espèce en relation directe avec cette pandémie ». Chez
l’enfant, ce seraient l’abandon précoce de l’allaitement maternel et la rupture prématurée de la relation mère-enfant qui feraient office de stress vital comparable à la rupture entre l’adulte et la
terre nourricière. Indépendamment de la ration calorique et de la sédentarité, ces conflits créeraient les conditions neuro-endocriniennes et immunitaires propices à l’apparition du diabète. Ce
dernier serait donc un aspect particulièrement pervers de la modernité, la maladie emblématique d’une civilisation de plus en plus déconnectée de la nature et respectant de moins en moins le besoin
élémentaire des populations de contrôler leurs ressources alimentaires. Selon moi, cette lecture est très complémentaire à celle du décodage biologique et elle apporte un piste intéressante quant à
la programmation de la maladie diabétique. L’avenir est à la médecine du sens, et c’est tant mieux !
Y Raisir - du site Néosanté
Le sens du diabète
(Extrait
du livre LE SENS DES MAUX, Tome 1)
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Dans son « Journal d’un curé de campagne », Bernanos parle d’ « une main enflée par le diabète, mais qui serre tout de suite sans tâtonner, dure, impérieuse ».
Les écrivains, comme souvent, auraient-ils eu l’intuition du sens profond de la « mal a dit » qui touchent celles et ceux qui résistent dur comme fer ?
L’antigel
L’hyperglycémie est une solution de survie utilisée par plusieurs animaux pour résister au grand froid de l’hiver, notamment les grenouilles du grand nord. Les écureuils par exemple font un bon
petit diabète saisonnier, l’augmentation du taux de sucre ayant pour effet de diminuer le risque de gel dans le sang : le diabète = un bon antigel. Nous ne vous conseillerons pas de l’utiliser
dans votre voiture, car cela risque de l’endommager. Mais certains d’entre nous l’utilisent dans leur corps : contre quel « froid » veulent-ils se prémunir ? Ont-ils parmi leurs
ancêtres des soldats qui avaient du mal à résister au froid hivernal dans les tranchées ?
La maladie
Il existe plusieurs formes de diabète. Nous allons nous focaliser sur sa forme sucrée, l’hyperglycémie, qui se caractérise par la présence excessive de sucre dans les urines et dans le sang, due à
l’insuffisance ou au ralentissement de la sécrétion d’insuline par le pancréas. Cette maladie touche 4 % de la population des pays industrialisés. Elle est favorisée par le terrain familial,
l’hérédité. Il y en a de deux types, le diabète non insulinodépendant ou diabète gras (85 % des cas) et le diabète insulinodépendant ou diabète juvénile qui est la forme la plus grave, nécessitant
l’injection quotidienne d’insuline. Dans ce cas, on assiste à une destruction auto-immune des cellules du pancréas sécrétant l’insuline.
L’hypoglycémie est exactement l’inverse : diminution importante et anormale du taux de glucose dans le sang. Elle peut être la conséquence d’un traitement excessif du diabète, le malade étant
pris dans une sorte de yoyo, alternant phases d’hyperglycémie et d’hypoglycémie. Des complications sont possibles pour les deux maladies, certaines étant redoutables, ce qui nécessite une vigilance
importante du malade.
Chez le sujet non diabétique, la glycémie est stable quelles que soient les situations physiologiques rencontrées (repas, digestion, jeûne…), pourtant le glucose inonde l’organisme lors des repas,
il est alors stocké principalement dans le foie, puis durant le jeûne, il est libéré dans le sang au départ des réserves hépatiques. Si la glycémie reste stable, c’est grâce à l’intervention de
l’insuline et du glucagon, deux hormones du pancréas à action antagoniste et complémentaire qui règlent le taux de sucre dans le sang. S’il y a dysfonctionnement au niveau des cellules qui sécrètent
l’insuline, cela donne le diabète sucré ; s’il y a dysfonctionnement au niveau des cellules qui sécrètent le glucagon, cela donne l’hypoglycémie.
L’étymologie
Le mot diabète vient du grec « diabêtês » = qui traverse. C’est sans doute à cause de son symptôme le plus apparent, l’émission surabondante d’urine, que cette maladie a reçu cette
appellation. Issue du latin, la formule « diabetes mellitus » était donnée par les anciens, en référence à la douceur sucrée du miel. Le diabétique veut de la douceur, celle qui lui a
manqué pendant son enfance. Pour se préparer à une longue traversée. Parce qu’il n’a pas été reconnu par ses parents ? D’où il ne se reconnaît pas lui-même puisqu’il attaque ses propres cellules
du pancréas.
Le préfixe grec « di-» veut dire deux. En hébreux, « beth », c’est la maison. Le diminutif français « dia », pour diapositive, désigne quant à lui la technique, un peu
désuète depuis l’avènement du « power point », de présentation d’une conférence à l’aide de la lumière projetée au travers d’images sombres. Si on essaie de combiner les trois, qu’est-ce
que cela donne ? La maison est coupée en deux, il y a donc séparation dans la famille : je suis exclu(e) affectivement, séparé(e) de la douceur du foyer, la « maison » étant
devenue une petite boîte noire où la lumière ne rentre plus.
Enfin, on s’intéressera à l’expression française « à hue et à dia », en référence aux cris que poussaient les charretiers pour faire aller leurs chevaux : à dia = à gauche. Qui va
toujours à dia est sans cesse dans le côté du danger, tout est danger, il n’y a pas de place pour l’affectif.
L’écoute du verbe
Diabète = dis / à / bête = le diabète nous demande de parler à la bête, de communiquer avec elle, de ne pas être bête au point de l’ignorer, de dire à la bête qui est en nous, venue de notre
famille bien sûr, tout vient du clan familial, de voir avec elle ce qu’elle n’a pas su créer chez nos ancêtres et ce qu’elle veut détruire en nous, d’écouter ce qu’elle a à nous dire, d’accepter sa
présence au lieu de vouloir lui résister.
Le sens biologique
A quoi sert le sucre dans le sang ? A nourrir les muscles qui doivent faire des efforts particuliers, surtout ceux au cours desquels la longueur du muscle doit rester constante :
s’opposer en repoussant l’autre, se cabrer en résistant, le bras de fer… A ce moment, il y a consommation massive de glucose et chute de l’insuline.
Les foyers cérébraux de commande du glucagon et de l’insuline étant situés dans les lobes frontaux, Robert Guinée précise que le conflit à l’origine du diabète est la peur où le sujet affronte le
danger qui vient sur lui, qui est sur lui, en résistant pour se défendre, mais de manière inefficace. Le sens de la maladie en phase de conflit actif est de permettre la réalisation d’efforts
musculaires de type résistance. Le diabétique est rarement à cours d’arguments, doué pour la contestation et il monte vite au créneau. C’est pour cette raison que le basculage en guérison est
difficile car le malade résiste à tout, y compris à la guérison. Et puis, une touche de paranoïa risque de verrouiller le conflit, le danger n’est pas seulement devant, il est aussi derrière, caché,
on ne sait jamais, mieux vaut ne pas lâcher ce programme...
Dans le cas d’hypoglycémie au contraire, le conflit de peur du danger qui vient sur soi, qui est sur soi, est ressenti avec dégoût, répulsion, répugnance. Le sens de la maladie est alors
d’éviter l’affrontement en perdant connaissance, voire en se sidérant (faire le mort pour ne pas être mort). Mais les deux conflits interagissent l’un sur l’autre et on peut dire en résumé, comme
l’enseigne Claude Sabbah, que le diabète est un ressenti de très forte résistance dans un climat de répugnance (il faut résister à quelque chose qui me répugne, à l’autorité qui fait des choses
répugnantes), tandis que l’hypoglycémie est un ressenti de répugnance extrême dans un climat de résistance (c’est tellement répugnant qu’il faut résister).
Diabète/hypoglycémie = résistance/répugnance
Pour illustrer cette alternative conflictuelle, Alain Scohy donne l’exemple type d’une situation « diabétique ». C’est l’histoire d’une femme menacée par un violeur dans un parking
souterrain. Deux solutions s’offrent à elle. Soit elle essaie de lui résister, pour cela elle doit être plus performante sur le plan musculaire, d’où la nécessité d’augmentation du taux de sucre dans
le sang. Soit elle se laisse envahir par la répugnance de la situation, l’hypoglycémie qui suivra la fera s’écrouler sur le sol dans un coma flasque, elle se couvrira de transpiration visqueuse et
froide, ce qui aura pour effet de décourager son violeur. Sitôt la nécessité de se défendre ou de décourager l’adversaire disparue, il y aura retour à la normale. Mais le cerveau gardera en mémoire
toutes les circonstances de l’aventure et pourra déclencher une nouvelle crise même si le danger n’existe pas, par exemple simplement en allant dans un parking souterrain.
Pour le diabète, dans nos régions, les mémoires familiales les plus importantes sont souvent liées aux deux grandes guerres du vingtième siècle au cours desquelles la résistance a été une grande
solution de survie collective. En 14-18, la résistance héroïque des soldats dans les tranchées de l’Yser par exemple. En 40-45, les résistants, ceux qu’on a appelé « l’armée de l’ombre »,
dont l’action sous l’occupation allemande a joué un grand rôle dans la victoire finale. Nous avons tous dans nos gènes le souvenir de ces grandes époques de survie collective où la résistance a joué
un rôle positif. C’est pourquoi on trouve aujourd’hui, alors que nous connaissons la paix depuis 65 ans, des gens qui résistent encore. Hého, la guerre est finie, vous avez entendu : LA GUERRE
EST FINIE.
Au cours de l’enfance, on partira à la trace des conflits programmants et/ou déclenchants liés à la relation à la mère, particulièrement dans les cas de diabète insulinodépendant. En effet, les
mots « insuline » et « île » on la même racine. De plus, la partie du pancréas touchée par le diabète s’appelle les îlots de Langerhans. En biologie, l’île, la première île
vitale, c’est le placenta qui flotte dans le liquide amniotique et dont est dépendant le petit qui est dans le ventre de sa mère. Quelle est la dépendance néfaste qui me relie toujours à ma
mère ? La guérison passera peut-être par la solution à cette question.
La guérison
Contrairement aux idées reçues, il est possible biologiquement de guérir du diabète à tout âge et de réactiver le fonctionnement de la partie du pancréas liée à la sécrétion d’insuline, même si
elle est à l’arrêt depuis de nombreuses années. Le fait d’avoir pris des traitements chimiques et hormonaux pendant des années ne facilitera cependant pas les choses car cela aura provoqué une
aggravation des anomalies sanguines de départ et une dépendance du patient au traitement. Paradoxalement, en complément au travail de décodage, la première étape vers la guérison sera de ne surtout
pas se priver de sucres, d’augmenter la consommation pour améliorer la réaction naturelle de l’organisme et de prendre de la vitamine C en grandes quantités, avant de diminuer progressivement les
doses de médicaments, en accord avec le médecin.
Mais la guérison du diabète ne s’improvise pas et parfois, quand le diabète est ancien, fortement insulinodépendant et le patient âgé, le thérapeute fera bien de s’abstenir d’essayer d’obtenir le
basculage à tout prix, car il y a un risque, particulièrement au moment de la crise épileptoïde qui se situe au mitan de la phase de réparation. De violentes crises d’hyper puis d’hypoglycémie
peuvent s’enchaîner en pleine nuit. D’abord ne pas nuire, avant de penser à guérir. Maintenant, dans les autres cas, la guérison est possible et moins risquée, particulièrement quand la personne est
jeune. Cela vaut la peine de tâtonner un peu avant de se cabrer définitivement, non ?
Bernard Tihon
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